l’expo Osiris et mésaventures de plage

septembre 8, 2015 dans ma vie par Paf

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Hier matin, je me suis rendu à l’Institut du Monde arabe pour découvrir l’exposition qui ouvre ses portes aujourd’hui intitulée Osiris, mystères engloutis d’Égypte.

Cette expo présente des pièces trouvées lors de fouilles sous-marines au nord-est d’Alexandrie, dans la baie d’Aboukir. Deux villes englouties ont été localisées et de très nombreux objets ont été retrouvés. D’autres pièces venant de musées égyptiens viennent pour la première fois en France.

La scénographie est superbe, constituée de jeux de lumière sur les œuvres dans des pièces sombres. Des vidéos des fouilles et quelques animations numériques ponctuent le parcours. Bijoux, statuettes, objets religieux et du quotidien, vestiges de temple, toutes les œuvres sont mises en valeur par l’éclairage. Et les informations affichées sont riches. Je déteste les audioguides, j’ai l’impression d’être télécommandé.

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Le minus est allé au Louvre avec sa mère, dans la section égyptienne, mais ce sont surtout les momies et les sarcophages qui l’ont intéressé. Je ne suis pas sûr qu’il aurait accroché longtemps dans cette expo. À moins d’être passionné par l’Égypte, un enfant de moins de huit ans risque de traîner la patte.

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C’est jusqu’au 31 janvier, 17,30€ par adulte (ouais, comme tu dis, sinon, tu cliques sur mes photos pour les agrandir puis tu fais croire que tu y es allée), 12,30€ pour les jeunes et les chômeurs, gratuit pour les moins de 12 ans.

 

Attends, je voulais te parler d’autre chose, mais faut que je retrouve une vieille photo qui me fait toujours rire, en transition. Ah, là voilà :

degonfle

 

Toi qui me lit depuis peu ou pour la première fois, ne sois pas nounouille : ce dont je vais parler maintenant n'a rien à voir de près ou de loin avec l'expo Osiris, toute ressemblance ne serait que fortuite.

Je t’invite à lire l’excellent billet de Mademoiselle Caroline. Dans la deuxième partie, elle évoque un phénomène que j’ai vécu cet été : le parasite de plage.

Toi, t’es peinard, tu as pris soin de choisir la place à laquelle tu peux te mettre le plus loin de toutes les serviettes à proximité, t’as un algorithme intégré dans la tête pour ça, style GPS, qui effectue un relevé topographique, évalue les emplacements et retient un endroit, celui où tu balances tes claquettes en posant le merdier. Faut aussi que ce soit en visuel immédiat de la flotte la plus proche, question de praticité. Tu te poses, tu te crèmes, tu crèmes le nain qui, miracle quotidien, est déjà couvert de sable alors qu’il vient d’arriver. Je soupçonne les enfants de se rouler dans le sable dès que tu as le dos tourné. Exprès, je veux dire, sans autre but que de se mettre du sable dans la raie des fesses et derrière les oreilles. T’as étalé les serviettes, le minus a envoyé une pelletée dessus, tout va bien. Et là, il arrive. Il ne semble pas équipé de l’algorithme. Il pourrait, il collerait sa serviette à la tienne, mais monsieur sait vivre, il laisse quarante centimètres d’espace libre. Il n’est pas complexé, lui, par l’ombre que son bide projette sur son slibard. Il a pour lui le droit du congé payé. Il te faut peu de temps pour apprendre des détails intimes sur la dame et les deux enfants qui ont rejoint le cador, que Kevin, merci bien, fini les flageolets pour lui, qu’il a failli tuer tout le monde l’autre soir. Pendant ce temps, Kevin s’emploie a ramener du sable mouillé dans son slip pour le balancer sur sa grande soeur. Manque de bol, il rate sa soeur, mais il ne rate pas le Samsung de son père qui se met à lui hurler dessus en chuchotant (tu vois ce que je veux dire ?) Toi, t’as pas signé pour “vis ma vie au camping” ou “strip-tease” à bout portant, t’aspirais plutôt à entendre le bruit des vagues, du vent… alors tu te casses. Un peu plus loin. Pas la peine d’aller très loin, ils te rattraperont toujours.