Archives mensuelles: août 2013
Première partie (peut-être) avec une chiée de liens dedans
août 30, 2013 dans ma vie par Paf
La musique m’est indispensable. Je ne peux passer une journée sans en écouter. Je ne sors jamais seul sans l’un de mes casques et 80% de la mémoire de mon tel est bourré de musique que je renouvelle régulièrement. J’espère sincèrement transmettre cet amour à mes garçons (pour préado, c’est pas mal parti). Tout au long de ma vie, j’ai découvert des artistes, des albums, des morceaux, des genres musicaux, et ceux-ci se sont empilés dans ma tête, comme des couches sédimentaires, pour constituer un bazar hétéroclite dans lequel je ne renie aucune strate. Aujourd’hui, j’ai envie de t’en extraire de petits morceaux choisis, comme ça, pour le plaisir, et si tu y découvres des choses qui te plaisent, j’en serai ravi. Je ne serai pas exhaustif, ce serait trop long.
Ma mère a commencé l’édifice, en me transmettant son amour de la chanson française : Brel, Brassens, Montand, Dalida, Balavoine, Dutronc, Michel Berger, Delpech, Polnareff, Sheller… déjà impossible de tous les citer. Mon premier coup de foudre personnel musical, je le dois à Renaud. Ce fut le début d’une période bandana que j’assume assez mal. Je ne me souviens plus pourquoi j’ai choisi ça un jour où ma mémé Lulu m’a emmené à la Fnac de Reims en car et train (pour elle, c’était l’expédition). J’avais dix ans, et je précise pour les jeunes qu’à l’époque, il n’y avait pas le net, pas les mp3, que la radio et des cassettes vierges. Les radios libres commençaient à peine à tenter de briser le monopole de l’ORTF. Ceux de ma génération qui n’ont pas passé des journées complètes avec deux doigts sur les boutons REC et PLAY pour choper leur morceau préféré, levez le doigt. Élevé dans le confort douillet de la classe moyenne en province, Renaud m’a fait découvrir la pauvreté, la zone, la banlieue, l’argot et plus généralement la contestation, l’injustice, la rébellion. J’écoute toujours avec bonheur le live à Bobino et celui de l’Olympia.
Je suis fils unique, je n’ai pas eu d’aîné pour m’initier. À douze ans, j’ai rencontré un garçon qui m’a fait découvrir le heavy métal : Saxon, Iron Maiden et Motörhead. Première claque dans la tronche de gros son. Lors d’une colo, quelqu’un me fit découvrir Hubert Félix Thiéfaine. L’année suivante, je découvris Supertramp. Mon premier chagrin d’amour sera toujours associé à cette chanson sublime. Ensuite vint le lycée et là, ce fut l’avalanche. Je m’étonne moi-même de la précision de mes souvenirs liés à la musique alors que pour le reste, j’ai la mémoire de la plante aquatique à côté du poisson rouge. Tu me diras si tu veux que je te raconte la suite.
P.S : MQB a trouvé ce matin le nouveau single de Julien Doré , dont je suis fan depuis sa première audition à la nouvelle Star. Vivement LØVE le 4 novembre.
Re P.S : MQB a également trouvé un livre magnifique pour le minus hier (enfin trois, mais un surtout fait l’unanimité) : Tous les monstres ont peur du noir de Mickaël Escoffier et Kris Di Giacomo. Je le recommande à toutes celles et ceux qui ont peur des monstres.
Petit lexique à l’usage des nouveaux venus (mais tu peux lire quand même si tu me connais depuis un bout de temps)
août 28, 2013 dans ma vie par Paf
D’aucuns l’auront peut-être remarqué, mon compteur FB a pris un gros coup de boost ces derniers jours, grâce à Serena (des Legos dans ses Louboutin) et à sa phobie d’un chiffre que je ne citerai pas pour lui être agréable. Quelques commentaires m’ont donné l’idée de faire un petit glossaire de mon univers, et de me présenter un peu. Pas trop non plus. Tel un superhéros masqué et moulbité, je tiens à mon identité secrète. Je précise que le dessin réalisé par Papacube est le fruit de son imagination. Précision ultime : je te tutoie et t’invite à en faire de même si tu m’écris. C’est parti pour le lexique.
Minus : petit individu âgé de quatre ans et demi, de sexe masculin malgré les nombreuses confusions liées à sa chevelure. Pendant ses années de crèche, il a souvent été considéré comme bizarre, car il a une fâcheuse tendance à ne rien faire dans la moyenne, toujours plus tôt ou plus tard que son groupe d’âge, et a une capacité à ignorer les gens qui ne l’intéressent pas (à tel point qu’une quiche psychomotricienne l’a même soupçonné d’autisme). Au final, le minus est relativement normal : il n’aime pas les légumes, se coucher tôt et arrêter de jouer, il refuse systématiquement de prendre son bain, puis refuse systématiquement d’en sortir. Extrêmement sociable avec ses congénères si ceux-ci ne lui collent pas des tartines.
Préado : individu âgé de douze ans, demi-frère aîné du minus. Également doté d’une chevelure lui permettant de bénéficier de “bonjour mademoiselle” dans toutes les bonnes boulangeries. Il est mon fils et pas celui de MQB (voir plus bas), il vit la moitié de sa vie avec nous (une semaine sur deux). Lui aussi est relativement normal : il déteste se laver, se coiffer, se réveiller. Il aime jouer à World of Warcraft et League of Legend, les mangas, se coucher plus tard que son petit frère. Il rentre en cinquième et a eu jusqu’à présent des résultats scolaires irréprochables. Passionné par l’animé Hajime no Ippo, il commence la boxe anglaise à la rentrée, car contrairement à moi, il aime le sport.
MQB : Mère qui Bosse. Surnom donné dans mes récits à celle qui m’accompagne depuis maintenant huit ans. Je n’aime pas dire “ma femme”, la notion de possession que cela induit me déplaisant. Mais j’aime encore moins dire autrement (et j’ai passé l’âge de dire “ma meuf”). Nous nous complétons terriblement. Elle s’en sort drôlement bien dans le rôle de la marâtre de la famille recomposée. Comme son nom l’indique, elle bosse. Par opposition à moi qui ai arrêté. Si elle n’inondait pas le tour de l’évier chaque fois qu’elle ouvre un robinet, elle serait parfaite. Si tu veux lui faire plaisir, dis à tes amis d’aller aimer ma page FB, l’augmentation de mon compteur étant sa plus grande source de joie depuis qu’elle se prend pour ma chargée de comm’.
Paf ! le P.A.F : J’ai quarante-trois ans pour encore quelques jours, je vis à Paris dans le onzième arrondissement. J’ai arrêté de travailler il y a un an jour pour jour (après vingt-trois ans à la fnac), j’occupe le rôle de père au foyer, et j’adore ça. En mars, j’ai créé ce blog, au départ constitué uniquement de GIF animés que je créais moi-même, et j’ai pris petit à petit goût à l’écriture. J’aime truffer mes textes de liens hypertextes. J’aime la photo, le ciné, les séries, beaucoup de musique, l’informatique en général. Je ne consacre plus de temps aux jeux vidéo, mais en ai fortement abusé pendant de nombreuses années. Assez sociable online, je le suis moins dans la vraie vie. J’achète tout ce que je peux en bio, en recyclé, en recyclable, je répare, je donne ce qui ne me sert plus, dans l’espoir de moins péter la planète que la moyenne. J’ai une grosse moto parce qu’il faut bien que je mette ma testostérone quelque part.
Les question fréquemment posées :
Oui, j’ai choisi d’être père au foyer
Non, je ne cherche pas de travail
Non, je ne m’emmerde pas une seconde
Oui, tu m’emmerdes avec tes questions
Et pour en savoir plus, ben t’as qu’à lire le reste.
Mon petit conte de fées à moi.
août 25, 2013 dans ma vie par Paf
Ce soir, j’ai emmené préado au cinoche, voir une histoire de magiciens : Insaisissables. Gentil blockbuster, divertissant. J’ai même ri de bon coeur deux fois, mais ce n’est pas le propos. Au moment de rentrer dans le cinéma, mon tel a vibré pas mal dans ma poche, mais je me suis dit que je regarderais ça une fois assis dans la salle. Mais manque de bol, le merveilleux logo 3G avait été remplacé par la lettre E, qui comme chacun sait signifie “Et merde pas de data”, mode dans lequel un SMS lourd de sens du genre “OK” prend dix secondes à partir. Passer de la 3G à E, c’est comme descendre de ma moto pour continuer mon chemin à genoux en short : c’est lent. C’est une image bien sûr, mes lecteurs assidus savent que je ne porte jamais de short. Mais je digresse. J’ai donc juste vu que Facebook s’affolait, mais je n’ai pas vu pourquoi.
C’est en sortant de mon histoire de magicien que j’ai découvert que le nombre de fans de ma page FB avait grimpé phénoménalement, sous un coup de baguette de Serena, Sainte Patronne de celles qui restent des femmes quand elles deviennent mères. Je l’avais informée il y a quelques jours que mon nombre de “likes” était de 444. Connaissant son aversion pour ce chiffre, je savais qu’elle ne pourrait rester insensible à cet état de fait. Je n’imaginais pas en revanche le poids que pouvait avoir la très gentille recommandation qu’elle me fit.
Au moment où j’écris ces lignes, mon compteur est à 1004. Bordel de merde. Quand nous partions au cinéma, préado m’a dit “je suis sûr que tu auras 500 fans avant fin septembre”.
Bon, Serena, je te suis très reconnaissant, je t’envoie 12.356.789 baisers et je vais me munir d’une bouteille de Cristal Roederer que je tiendrai au frais jusqu’à ce que nous ayons l’occasion de la boire ensemble.
Et tu demanderas à tes 560 potes de retirer leurs chaussures avant de venir chez moi parce que je viens de passer l’aspirateur. Bienvenue à tous les nouveaux et merci à tous de vos gentils mots sur FB.