Histoire sans paroles
avril 26, 2013 dans ma vie
Tirée de Breakfast Club, film générationnel de ma génération.
Tous les matins, j’écoute ça. Ce serait étonnant que tu sois passé à côté, mais bon. J’adore Daft Punk. La classe de l’electro française. Et des mecs qui ont eu l’intelligence de garder une liberté de mouvement absolue vis-à-vis des majors. Brillants. Vivement l’album.
L’autre jour, je parlais d’un truc pas glorieux à propos de préado. L’histoire, c’est qu’il s’est fait choper en situation de non assistance à personne plus petite que lui en train de se faire humilier par un connard camarade. MQB a eu une très bonne idée : avec ses copains blogueurs/blogueuses de littérature jeunesse, elle a dégoté un petit roman sur le sujet (l’enfer au collège d’Arthur Tenor) et nous allons lui faire faire une fiche de lecture dessus. J’aime aussi MQB pour sa conception de l’éducation.
J’ai lu le bouquin hier et ça m’a ravivé de méchants souvenirs de troisième. Après quelques années au séminaire St Vincent de Paul près de Metz dont j’ai parlé dans un autre billet, mes parents ont déménagé à Dijon et j’ai atterri au collège Fontaine d’Ouche. La troisième, c’est la dernière année du collège, ils se connaissaient tous depuis quatre ans minimum. Et évidemment, y’a eu quelques abrutis qui ont trouvé marrant de m’humilier régulièrement, puisque j’étais un peu bouboule à l’époque. Je pense que ça a été la pire année de ma scolarité. Heureusement, l’année suivante, le lycée était nouveau pour tout le monde et ça s’est passé nettement mieux.
Préado, t’es grand, t’es beau et t’es intelligent. Je sais que tu n’aurais pas eu toi même l’idée de la connerie à laquelle tu as assisté. Mais ne rien faire ni dire, c’est une forme de participation. J’espère que le bouquin t’aidera à te mettre à la place de celui à qui on fait ça.
Pour finir, je vais faire de la pub. Gratuite, hein, j’ai pas encore 2000 fans, donc je vais pas tout de suite essayer de te fourguer des trucs. Non, aujourd’hui, je vais te parler de mon primeur au marché d’Aligre. Je l’ai déjà dit dans un autre billet, ils ne font que du produit de saison, un choix économique et écologique. Tout ce que j’aime. Ce matin, j’ai goûté de petites tomates de Sicile, c’est bien simple, j’avais oublié le goût d’une bonne tomate. Ils sont sur la place Beauvau. Pour les trouver, c’est simple, je te mets une flêche verte au mètre près sur Google Maps.
Sinon, tu cherches un grand gaillard sympa, un moustachu grisonnant plus petit et une jolie fille (qui me lit, coucou Céline).