L’elfe, les nains et le Palais de Tokyo

novembre 11, 2015 dans ma vie par Paf

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Je sais, je sais, que ça fait un mois que je n’ai rien écrit. Octobre est passé à une vitesse foudroyante. Je reçois des messages désespérés de lectrices qui se languissent.
Non, c’est pas vrai, j’ai une virtualcop’ qui m’a écrit parce qu’elle s’inquiétait de ce silence. Alors je m’y mets.
J’écoute Nicoletta. Là, je suis bien sûr d’être vieux. Ce soir, MQB est à une réunion, c’est elle qui s’est collée cette année à faire la parent d’élève, cette activité n’ayant pas contribué à mon épanouissement l’an dernier.

Ce que je préfère à l’école, ce sont les minus. Les voir en société me passionne. Je me sens comme un elfe (plein de sagesse et de calme et des oreilles pointues donc) visitant un village de nains (des vrais, barbus, en armure, au loin le dragon gronde), amusé de leur vie simple et épatante, faite d’engouements terribles, de désespoirs profonds (et très courts ouf !), de joies vives que nous avons du mal à pratiquer. Nous avons oublié. La société, notre entourage nous ont façonnés, nous interprétons notre rôle social avec plus ou moins de convictions. Je ne regrette jamais les moments où je me débride et que je suis avec eux, à m’enthousiasmer autant qu’eux parce que le préado a battu un gros balèze à LOL à la Paris Games Week. Traduction pour ma mère et ma belle mère et les mères de qui veut : il a gagné à un jeu vidéo (boum boum) contre un joueur très expérimenté (fouyaya) lors d’un salon dédié aux jeux vidéo.

Je continue mon errance musicale, écoute ça pour rigoler . Pis ça aussi, j’adore, mais pas pour rigoler (le clip est chouette mais les textes y sont censurés, c’est débile). Et je me remets pour la dixième fois de la journée l’extraordinaire nouvelle chanson d’Arman Méliès Constamment je brûle. Vivement le concert (16 février au café de la danse).

Dimanche, nous sommes allés au Palais de Tokyo. Je te conseille d’y aller avant le 25 novembre pour découvrir Perspective Playground par Olympus, un ensemble d’œuvres à l’initiative du fabricant d’appareils photo (voir photos en haut du billet). Si tu n’en as pas, tu peux te faire prêter un appareil photo pour t’amuser à immortaliser ta balade dans des installations très photogéniques (et tu repars avec la carte mémoire contenant tes clichés). Le minus s’y est bien amusé et lui qui n’aime pas trop poser d’habitude s’est prêté au jeu joyeusement. Nous avons aussi apprécié les créations de Mélanie Matranga, une Française dont c’est la première expo importante. L’ensemble est un peu inracontable mais vaut le détour. Je précise que nous n’avons pas un enfant mutant capable de se fader quatre heures dans une expo, nous la faisons à son rythme à lui. Si ça lui plaît, ça dure un peu, si ça ne l’intéresse pas, on passe à la suite.

Voilà, si ça c’est pas du billet sans queue ni tête, je ne m’y connais pas. J’essaierai d’être plus cohérent pour te raconter notre séjour de la Toussaint, notre deuxième expérience d’un village vacances.