Benjamin, tu déconnes

mai 11, 2015 dans ma vie par Paf

etourneau

 

La semaine dernière, je vois que deux dates s’annoncent à Paris pour des soirées spéciales à l’occasion de la sortie de ton disque hommage à Trenet. Je me dis chouette, ça fait longtemps que nous ne t’avons pas vu. Bon, pour ma part, je redoute toujours le concert spécial pendant lequel tu n’entends pas tes morceaux préférés, mais ça fera quand même plaisir à ma femme alors je me mets une alerte pour être pimpant à 10h pétante sur le site du dealer de billets. 10h. Clic clic ! Les tarifs s’affichent. 74€ le carré or ! Je choisis ça quand même pour voir où sont les places : au onzième rang tout à droite ! Ben mon cochon ! Note que je peux aller au quinzième rang pour 62€ et au fond du balcon derrière un poteau pour 39€.

J’ose même pas imaginer comment ça m’énerverait de prendre ces places hors de prix et de voir tous les “invités” venir se mettre sur les trois premiers rangs.

Et ne va pas croire qu’à ce prix là il y ait un orchestre symphonique (ta mère), non, ils seront trois ! Lui et ses deux zicos.
T’as perdu le sens des réalités, Benjamin. Avec la baby-sitter, ça fait la soirée à 200€. Alors j’ai le regret de te dire que tes petites reprises de Trenet, ben je vais les écouter sur le disque, ça ira bien. En CD à 17€, parce que le vinyle à 24€, je le trouve reuch aussi.

Là, nous nous consolons en écoutant la BO de Pourquoi tu pleures et le très beau disque que tu fis avec Chiara.

J’arriverai jamais à t’en vouloir, parce que les cerf-volants, parce que laisse aboyer les chiens, parce que négatif, mais t’abuses.

La photo qui n’a rien à voir est celle d’un étourneau. Moi je croyais que l’étourneau était un oiseau complètement terne, quelconque, et ben pas du tout, c’est très joli et ça chante drôlement bien.