Bouleversements
avril 7, 2016 dans ma vie
Voilà, on y est. J'ai envie d'écrire ça depuis longtemps et même si c'est sûr, je ne parviens pas encore à complètement réaliser. Cet été, je commence un travail qui se trouve à 587 km de mon domicile actuel. Paris, ciao. Père au foyer, fini. Aux semaines d'attente d'une réponse positive pour le job, vont succéder de nouvelles (petites) angoisses : trouver un chouette logement, près d'une chouette école, pas trop loin de mon chouette travail. Déménager !
Voilà quatre ans que j'ai choisi de mettre ma vie professionnelle entre parenthèses pour profiter à fond de mes enfants. Je peux dire que j'en ai gravement profité. Pendant toutes ces années, un petit doute planait : le monde du travail me pardonnera-t-il cette infidélité ? L'an dernier, j'ai cru à une opportunité de quitter Paris pour un job. J'y ai cru très fort (on m'y a fait croire). Même si le job (et l'entreprise) me faisait moins envie que celui-là. Et puis ça m'a pété dans les doigts, au dernier moment, alors que dans l'intervalle MQB avait refusé elle un job en or à Paris. Ça nous a mis la tête dans le sable pendant un moment. J'ai encore plus douté à ce moment-là de mes possibilités de revenir dans le monde du travail.
J'ai quarante-cinq ans, une femme et deux enfants formidables et de l'énergie à revendre.
Bon, le titre du blog prend un coup dans la gueule. Dans deux mois, je ne suis plus PAF. Paf le pas PAF. Paf le plus PAF. Papa gâteau qui n'aura plus trop le temps d'en faire, plus parisien. Voilà vingt-huit ans que je vis en région parisienne, dix-sept ans que je suis à la frontière du 11e et du 12e arrondissement. Et dans trois mois, nous serons à une cinquantaine de bornes de l'océan. Bon, on reste dans une grande ville, histoire de s'acclimater progressivement. Si t'as pas trouvé, c'est la neuvième plus grande ville de France.
Bon, si tu connais quelqu'un qui a une maison à louer, tu peux m'écrire, hein ?