W T F !
septembre 27, 2013 dans ma vie
Hier, à la boulangerie, y’avait un peu la queue, bon, mes yeux se perdent sur un présentoir ou s’accumulent flyers d’activités de quartier, petites annonces et pubs variées. Et j’aperçois une sorte de petit magazine : le bonbon, que je t’ai mis en photo juste au-dessus. Une trentaine de pages, format télé Z si ça existe toujours. Je me demande ce que c’est. Sur la couverture, en petit, il est écrit « Paris est ». Bon. J’ouvre sur l’édito et là, je tombe sur le cul. Je ne veux pas vous le retranscrire, sinon y’a encore des gens bizarres qui vont tomber chez moi avec des recherches que franchement, je paierais pour voir la gueule de ceux qui cherchent ça.
Bref, je lis ça (faut aller jusqu’au bout) :
Et là, j’éclate de rire. Entre des étudiantes de l’école d’en face qui prennent leurs menus sandwich-dessert-boisson à 5,50€ et une mamie qui m’a l’air de moins en moins dans la cible de cette revue, je me bidonne tout seul en me disant WTF ! (Allez, une fois n’est pas coutume, je fais une note pour les vieux : What The Fuck ? que Google traduit par « c’est quoi ce bordel ? »). Et là, je regarde, c’est un homme qui écrit ça. MPK, Michael.
Michael, qu’est-ce qui t’est passé par la tête pour écrire ça en édito de ta petite revue au demeurant sympathique ? J’ai d’abord supposé que tu prenais des substances. Ça, j’avoue, c’est en découvrant ta photo en haut. T’es trop branchouille avec ta be-bar et ta casquette.
Après, je me suis dit que peut-être tu as fait un test pour savoir si quelqu’un sur cette planète lisait ton édito. Un pote à moi était le responsable pour la France d’une grande marque de logiciels et il soupçonnait que les commentaires qu’il mettait dans ses rapports de ventes mensuels à destination de ses boss européens n’étaient pas vraiment lus. Alors il s’est mis à y glisser de petites choses amusantes, de-ci de-là. Et rien ne s’est passé. Alors il a continué, ajoutant des conneries de plus en plus énormes de mois en mois, finissant même par établir une corrélation entre les ventes d’antivirus et le taux de criminalité donné par le ministère de l’Intérieur et a suggéré à sa direction d’organiser des attentats pour développer les ventes (ça, c’était son dernier rapport avant de changer de boîte). Ben, on ne lui en a jamais parlé. Un peu comme Robin Scherbatsky dans « How I Met Your Mother » qui fait n’importe quoi dans son émission nocturne.
L’autre hypothèse, catégorie cour d’école, c’est qu’un pote de Mickael lui ait dit « même pas cap de parler de ça dans ton magazine », et que dans un élan de fierté bravache, il l’ait fait.
Ou alors un pari. On en fait des conneries pour des paris, nous les hommes (pauvres diables).
J’ai écrit à Mickael pour avoir le fin mot de l’histoire, j’attends sa réponse. Et sinon, si, Mickael, elle est belle la vie. Et je remercie ta revue de m’avoir fait connaitre la petite rockette, exactement ce que j’aime, va voir.