Vice-Versa, mon avis en avant-première

juin 16, 2015 dans ma vie par Paf

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Dimanche, nous sommes allés à une avant-première de Vice-Versa, le nouveau Pixar qui sort demain. Je suis fan de Pixar, j’ai fait mon possible pour contaminer le minus, et ça a plutôt bien marché. Mon trio de tête, ce sont Wall-E, Là-Haut et Monstres & Compagnie. Quand j’ai regardé la bande-annonce de Vice-Versa, je me suis dit que le concept des trucs dans la tête, ça allait être un peu chaud à comprendre pour les petits. Je vais pas me casser le tronc à t’expliquer ce que tu peux trouver partout, je te mets le lien et pis tu reviens quand t’as compris de quoi je parle.

J’ai montré plusieurs bandes-annonces au minus, il a adhéré tout de suite à l’idée, il se rappelait mieux que moi des protagonistes (Peur, Dégoût, Colère…) et quand nous lui avons dit que nous pouvions aller le voir dimanche, il n’a plus ensuite été question de ne pas y aller.

On y va donc pour mon avis sur le film (sans spoiler bien sûr) : sans faire date dans l’histoire du studio, c’est un très chouette film d’animation. La version imaginée de ce qui se passe dans nos têtes est savoureuse. Dans Monstres & Cie, on t’expliquait ce qui se passe dans nos placards et cela était plausible par rapport à tous les fantasmes de monstres nocturnes. Ben, dans Vice-Versa, c’est la même chose à propos de ce qui se passe dans nos têtes. C’est cohérent par rapport à un paquet de trucs et ça me plaît pour ça. La représentation visuelle des émotions, des souvenirs, du sommeil et du rêve, de la manière dont les choses se construisent dans le cerveau (tu verras les îles...), ça s’est avéré complètement accessible pour le minus. Les discussions que nous avons eues depuis nous l’ont montré.

Tu te rendras compte aussi que le traitement graphique regorge d’originalité. Les personnages semblent faits d’une matière ni solide ni liquide.

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Cette image est superbe, clique dessus pour la voir en grand !

 

Les clins d’oeil pour les adultes sont subtils et vraiment drôles. Le scénario tient la route.
J’ai vu quelque part que le film était indiqué à partir de trois ans. Je comprends que cela ne peut pas heurter un enfant de cet âge. En revanche, j’ai de gros doutes sur le fait qu’un enfant de cinq ans ou moins ne capte le sujet et ne s’intéresse au film. Je le conseille sans réserve à partir de sept ans.

Avant le film, nous avons eu droit à Lava, un court métrage poétique, une histoire de volcan que je te laisse découvrir. Au cas où tu l’ignorerais, les courts de Pixar ont fait l’objet de deux volumes en Blue-Ray et il y a là dedans de petits bijoux.

Le début du générique de fin mérite à lui seul de retourner voir le film une seconde fois tant il est riche et dense. Par contre, une fois que le bla-bla commence à défiler, tu peux te casser, y’a pas de scène cachée.

Mercredi dernier, j’ai emmené mon ado voir Jurassic World. Ben c’est une grosse merde le film que tu oublies à peu près au moment où tu sors de la salle. J’ai rarement vu une suite aussi peu inspirée. Le pitch : un gros dinosaure s’échappe et menace les visiteurs d’un parc d’attractions. Quoi ? Tu dis que tu l’as déjà vu ? Ben oui, je cherche encore ce qu’apporte cette suite. Encore un film où il aurait fallu payer des scénaristes plutôt que des fonds verts. Nous aurions mieux fait d’aller voir à la poursuite de demain, je suis sûr que c’est mieux.

En cherchant des images pour illustrer ce billet, je tombe sur une info de première bourre : oh mon Dieu ! Lego devrait sortir un Wall-E pour la fin d’année !!!

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Et un dernier bonus, les premières images du prochain Pixar : le voyage d’Arlo. Je te raconterai plus tard la Bergerie Nationale à Rambouillet.