Quand je dis à préado qu’il doit se laver les cheveux alors qu’il l’a fait hier (c’est pas ma faute s’ils ont l’air gras)
juin 24, 2013 dans ma vie
Très belle musique fort employée dans les scènes d’émotions fortes dans les émissions de télé.
Pendant le week-end, le minus nous balance deux informations : la première, c’est qu’il a été puni par sa maîtresse pendant la récré vendredi. Comme j’aime bien comprendre, je lui demande des détails, mais lui, pour savoir des trucs, t’as plus vite fait de faire parler une moniale de l’abbaye de Reillanne en la torturant avec des choco-pops. Tout ce qu’il a bien voulu dire, c’est qu’il avait été puni parce qu’il ne voulait pas jouer avec d’autres enfants. Et incidemment, deuxième information dans le week-end, il nous parle des cours de soutien auxquels il a assisté. Nous n’avons pas pu savoir ce qu’il y avait fait, quand c’était, rien. Je ne sais pas s’il conservera cette capacité de ne pas s’intéresser à ce que tu lui dis en grandissant, et de t’avoir à l’usure. Crois-moi, ni la promesse d’une sucrerie ni la menace d’une représaille (que je singularise parce que je suis pas rancunier) du genre pas de dessin animé ne fonctionne, nous avons déjà essayé en vain. Au mieux, il finit par bouffer une sucette devant les Octonautes, tu n’en sais toujours pas plus et tu as la désagréable impression de l’avoir harcelé.
MQB et moi sommes donc convenu que je parlerais de ces deux sujets à la maîtresse en le posant à l’école ce matin. Et je ne risquais pas d’oublier puisque MQB me l’a rappelé trois fois ce matin. MQB, sache que j’oublie uniquement les choses peu importantes ou pas urgentes et les légumes pourris au fond du frigo.
Une fois que le minus a eu collé son manteau au portemanteau, son doudou dans le panier à doudous et son étiquette avec son prénom au tableau et qu’il se soit installé à une table avec une boîte de Lego, je suis allé voir l’adjudant-chef et lui ai demandé si mon rejeton avait été puni vendredi à la récré. Elle s’est marrée en m’expliquant qu’elle avait puni un gamin qui était à côté de lui, et qu’elle s’était rendu compte de son erreur (à lui) quand elle l’avait vu assis en tailleur au bord du mur. Elle lui a dit qu’il n’était pas puni, il a dû croire que c’était la fin de la punition et voilà. Et pour le soutien scolaire, c’était tout au début de l’année et il n’y est allé qu’une fois puisqu’il n’en avait pas besoin.
Entre les incompréhensions et une notion du temps assez élastique, nous ne risquions pas de raccrocher les wagons.