Quand on ne me laisse pas passer au passage pour piétons
mars 31, 2013 dans ma vie
Le manège préféré du minus (Carioca 2000, pub gratuite) se trouve de l’autre côté de la place de la Nation. Nous devons emprunter quatre passages piétons sans feu pour y aller. Le passage pour piétons sans feu en ville est au piéton ce que l’iceberg est au Titanic. Je suis épidermique sur le sujet lorsque je suis avec le minus. Le principe est simple : t’es dans ta bagnole, tu t’arrêtes. Point. Malheureusement, de nombreux connards automobilistes sont si pressés que tu devrais attendre, toi qui baguenaudes sous la pluie, au lieu d’avoir l’idée saugrenue de les obliger à ralentir, voire s’arrêter pour te laisser passer. Ça m’énerve et du coup, j’ai tendance à faire légèrement le forcing.
Il y a peu, un jeune mec m’a insulté depuis son volant puisque j’avais commis l’irréparable : le faire stopper son tas de ferraille. Et là, il s’est passé un truc magique, comme il ne s’en passe que dans les films. Alors qu’il venait de repartir rageusement en faisant crisser ses pneus pour bien montrer son courroux et la puissance de son engin immatriculé en banlieue, des flics en voiture qui arrivaient dans l’autre sens et ayant aperçu l’invective me demandèrent ce qu’il s’était passé. Je leur ai résumé l’incident et pouf, ils mettent leur gyro, leur sirène et partent à la poursuite du connard.
Je sais, j’ai de petits plaisirs.