Cher Jean-François,

juillet 5, 2013 dans ma vie

Cher Jean-François,

Ton appel vibrant m’a ému. Conscient de la mouise noire dans laquelle vous laisse le petit Nicolas et ses frasques de campagne aux frais du contribuable, je voulais te transmettre toute ma sympathie et un don symbolique : un harmonica qui te permettra d’aller jouer dans le métro pour collecter les deniers qui vous font défaut. Je te cache pas que ça m’arrange un peu vu que le minus me casse régulièrement les oreilles avec. J’ai été admiratif en apprenant que Nicolas démissionnait de son taf pépère à 11.000 boules mensuelles. Quel grand homme. Même sans talonnettes. Faut pas être dans le rouge sur son compte à la caisse d’épargne pour se permettre ça. Faut voir le côté positif, vous allez pouvoir jouer les victimes un bon moment, crier à l’injustice, hurler au complot. Pis va falloir en trouver des mamies gâteuses blindées à détrousser gentiment.

Je t’embrasse pas, comme dirait Christophe Conte, je voudrais pas que tu te méprennes.