Enfoiré de propriétaire !
janvier 25, 2014 dans ma vie
Samedi matin. Le minus s’est réveillé à une heure décente : 8h15. Après avoir tenté de le rendormir un peu entre nous et abandonné après dix-huit coups de pied, cinq soulevages de couette avec les jambes et trois petits doigts dans mon oreille (c’est fou comme ça va loin dans une oreille ou dans un nez, le doigt d’un enfant de cinq ans), nous sommes allés ouvrir les rideaux du minus, lui avons mis un gilet et des chaussons et lui avons intimé de jouer tout seul dans sa chambre et de nous foutre la paix laisser nous réveiller tranquille.
Retour sous la couette, je sors de sous mes fesses le dernier jouet Kinder : un schtroumpf, MQB prend son ordi, moi la tablette et nous commençons à glander gentiment nous informer de l’actualité et regarder nos réseaux sociaux. Romantisme 2.0.
Après avoir maté la dernière excellente vidéo de Golden Moustache, je continue ma promenade virtuelle matinale et tombe sur la vidéo postée par un copain lui aussi virtuel.
Et là, je fais un aparté. Le copain (ou la copine) virtuel(le), c’est quelqu’un que je n’ai jamais rencontré, qui ne m’aidera jamais à déménager ou à changer un pneu, mais dont j’apprécie la lecture, et qui doit apprécier la mienne puisqu’il a répondu favorablement à ma demande d’amitié ou moi à la sienne. Peut-être un jour nous rencontrerons nous en vrai et passerons alors au statut de copain tout court. J’en profite pour faire un aparté dans l’aparté (accroche-toi au pinceau), si nous ne nous sommes jamais rencontrés et que je n’ai rien lu de toi, ne t’étonne pas que je ne réponde pas favorablement à ta demande d’amitié. Ce n’est pas de la prétention, juste j’ai des besoins en amitié virtuelle très modestes. De plus, je fais partie de l’amicale des fachos de l’orthographe et des radicaux de la grammaire. Donc si ton commentaire commence par “se soir, j’ai manger…” et bien non seulement je ne saurai pas ce que tu as mangé, mais tu ne seras plus mon ami avant la fin de ta digestion. Fin des apartés.
Donc, je m’apprête à regarder une vidéo et là, je tombe sur ce message : le propriétaire du contenu n’a pas rendu la vidéo disponible sur les mobiles.
C’est quoi cette injustice ? Quel est l’intérêt pour toi de me faire lever mon cul pour aller regarder ça sur mon ordinateur fixe ?
Ne viens pas essayer de m’expliquer des histoires de syndication ou de droit d’auteur, j’en ai rien à battre. Je trouve juste ça débile, absurde. Comme si mon ipod me disait “le propriétaire du contenu n’a pas rendu cette musique disponible pour les gens allongés, lève ton cul”.
Comme tu le vois, je soulève des sujets graves. Et je publie à n'importe quelle heure, tout blogueur qui se respecte sait que les billets du samedi, c'est gâché. Bon week-end quand même.