Quand mère qui bosse m’a dit qu’il n’y avait pas de wifi dans notre maison de location.

mai 3, 2013 dans ma vie

Nous partons demain dans une jolie maison en Espagne, à l’est de Gérone, sans wifi. Je pensais que la présence d’une connexion à l’internet était un critère de choix de MQB, mais manifestement elle attache davantage d’importance à des choses insignifiantes comme la décoration de la maison, la présence d’une clôture autour de la piscine, la proximité de la plage et la non-concomitance des chambres adultes et enfants. Comme j’écris au jour le jour, je vous informe donc que je vous retrouverai la semaine suivante, quand les nains parisiens retourneront à l’école. Si toutefois je me sens très inspiré, nous chercherons peut-être un spot pour pouvoir vous balancer mes considérations balnéaires parfumées à la crème solaire. Ne vous vexez pas, en revanche, de l’absence de réponse à vos commentaires ou messages sur la page FB.

Je remercie d’avance MQB pour le choix de cette maison. Comme je le disais hier, j’ai horreur de chercher les destinations de vacances. Je préfère la suivre dans un truc qu’elle a choisi en Seine et Marne plutôt que de rechercher moi-même un hôtel aux Maldives, tu situes le niveau ? De plus, elle excelle dans ce domaine. Elle peut passer des heures à croiser ses recherches en 5 langues pour te trouver le truc sublime, pas encore référencé parce que tout neuf. Et elle, elle fait ça tout en regardant How I met your mother ou Top Chef, alors que moi, je ne peux pas faire ça et écosser des petits pois en même temps tellement je suis multitâche (d’ailleurs, je le mets au singulier rien que pour moi).

J’ai tout prévu pour survivre à ce milieu hostile (maison sans wifi) : l’ordi et mon disque dur gavé de films et séries pour nous, l’iPad pour le minus et la 3DS pour préado. MQB aura comme d’habitude 4 kg de livres, moi un. Pas un kilo, un livre. Vivement qu’elle se mette à la liseuse électronique, c’est moi qui porte les valises. Allez, bisou et à la semaine prochaine.

P.s. : Quand je vois le ramdam que suscite le clip d’Indochine, je me dis d’une part que les journaux n’avaient pas grand-chose à se mettre sous la dent hier, et d’autre part ça me fait repenser à ce clip de Justice qui avait aussi soulevé l’indignation lors de sa sortie. Où est-il écrit que les artistes doivent se cantonner au politiquement correct ? Je trouve pertinent d’évoquer un problème de société bien réel, quelle que soit la forme.