Disneyland, c’est crevant

juin 12, 2013 dans ma vie


Quelle idée d’avoir eu un enfant à quarante piges ! C’est quand je vais là-bas pour eux que je mesure ma capacité d’abnégation pour mes enfants. Ils ont adoré leur journée, objectif atteint. Le minus a adoré le monde des tout petits et la parade, surtout qu’il y avait un char Toy Story. Il nous en a parlé toute la soirée. Préado a adoré faire trois fois de suite le petit train de la mine d’Indiana Jones. Pour ma part, ce que je retiens, c’est le manque de classe dans les files d’attente. Toutes nationalités confondues. Comme dans beaucoup d’endroits, certains te piétineraient pour gagner une place, te doublent sans vergogne chaque fois qu’ils peuvent. S’ils considèrent ça comme normal, il est logique que leurs enfants fassent la même chose. Papa, c’est quoi le savoir-vivre, l’élégance ? Chais pas, j’m’en fous. Je te jure, j’ai vu un père nous doubler dans l’entrée d’une attraction en passant à travers des barrières alors que nous prenions le chemin en zigzag, puis faire signe à sa femme et ses enfants qui étaient derrière nous pour qu’ils le rejoignent.MQB et moi, on en reste bouche bée. Et comme nous exécrons l’esclandre, nous laissons ces trous du cul minables grappiller leurs trois mètres, en expliquant à préado quand il fait la même chose que c’est à lui de nous rejoindre derrière les gens qui sont entrés entre temps. Je me fous que nous perdions une minute. Je nous trouve plus dignes. Ça fait partie des valeurs que nous leur transmettons. Tu sais, ce vieux truc du “ne fais pas aux autres…” Une forme de respect des autres et par là même de soi. Je hais les queues.

Et quand je vois le minus attendre à l’écart que tous les turbulents se barrent pour monter à son tour sur la tête de Bob Razowski, je me dis que les chiens ne font pas des chats. C’était ma minute proverbe et phrases à la con.

Demain, j’accompagne la classe du minus pour une journée à la ferme. C’est une bonne semaine.