Hier soir, mon FB a été attaqué par une bande de minus
mai 29, 2013 dans ma vie par Paf
Hier, je t’ai donné mon avis sur un appareil que j’utilise depuis des années. Je ne fais pas ça avec l’objectif de transformer ce blog en quelque chose de lucratif. C’était un sujet comme un autre. J’ai créé ce blog pour parler de tout, pour échanger. Pour rencontrer. Je trouve que l’internet est un formidable lieu de rencontre. Pas que, mais aussi. La différence fondamentale avec la vie réelle est que cela permet d’échanger des mots en l’absence totale de préjugés liés à l’apparence ou à l’âge si on le souhaite. Quand tu découvres le blog de quelqu’un, que ses mots te plaisent, que ce que la personne raconte te touche, qu’elle soit heureuse ou malheureuse, sereine ou préoccupée, que les sujets qu’elle aborde soient graves ou légers, cette personne te transmet quelque chose. Et quand tu te mets à échanger avec cette personne, peu importe les différences sociales, géographiques, il peut y avoir une connivence, une compatibilité “humaine” que j’ai rencontrées très rarement dans la vie “réelle”. Je trouve que c’est plus facile sur le net de trouver des personnes avec lesquelles tu peux t’entendre vraiment.
Pendant les premières années du minus, MQB s’est construit une vie sociale virtuelle qui lui a permis de supporter l’isolement. Parce que côté discussion, les nains commencent la vie avec des lacunes considérables. Et quand en plus tu échanges avec des personnes qui vivent la même chose que toi, ben tu te sens moins seul, tu rigoles, tu te remontes le moral quand c’est pas facile.
À mon tour je suis devenu celui du couple qui est à la maison. C’est bien moins difficile pour moi parce que les enfants sont plus grands, que l’école me laisse un temps appréciable que MQB (qui à l’époque était MAF, moi PQB) n’avait pas quand le minus allait à la crèche et en petite section (seulement les matinées). J’ai créé ce blog sans doute comme un substitut aux discussions avec les collègues à la machine à café. Ça m’a permis de me rendre compte que le travail que j’avais avant ne me manque absolument pas. Seules les discussions de pause clope, café, café-clope et ma collègue de droite (pas politiquement, du bureau à ma droite) me manquaient. Ma collègue, celle avec qui nous nous racontions tout s’est barrée aussi, donc aucun regret de ce côté-là. Les rares collègues que j’appréciais, je les vois de temps en temps pour des moments de qualité. Et grâce à FB, je croise beaucoup moins de connards à qui je n’avais rien à dire à la machine à café, j’échange sans stress avec des gens détendus. Je te ferai chier parlerai plus en détail de ma relation au travail une autre fois, c’est pas le propos du jour. Sache juste que je suis ravi de ma situation, que je ne l’échangerais pour rien au monde.
Si vous lisez ces lignes, c’est que vous supportez mon humour, que mes petites histoires vous amusent, que mes anecdotes vous font voyager la tête quelques minutes. Quand je les écris, je me sens libre de mes sujets derrière ma petite barrière d’anonymat, même si une partie de mon lectorat me connaît ou connaît MQB. Je ne dis pas que nous allons tous être meilleurs amis, mais il existe déjà des chances que parmi vous se trouvent des personnes avec lesquelles je pourrais vraiment m’entendre. Beaucoup plus qu’à la machine à café de mon ancien taf. Les autres ne viendront pas vers moi, ou repartiront au bout d’un moment. Là où ça devient vraiment sympa, c’est quand quelqu’un que tu lis depuis un moment sur son propre blog se met à lire le tien, à le commenter et que tu découvres la connivence dont je parlais au début. Je vis ça et c’est très chouette.
Sur mon blog, il n’y aura pas de concours, pas de trucs à gagner, je n’essaierai pas de te fourguer sérieusement des machins. J’ai pas envie que quelqu’un aime ma page pour avoir une chance de gagner un filet garni (avec un bazooka dedans comme disait Renaud). Je ne me moque ni ne méprise ceux qui le font. Ce n’est pas mon truc, c’est tout.
Mon truc, c’est de finir en faisant coin-coin si j’en ai envie. Ou ce bijou pop. Bon mercredi.