Le Bronx dans sa tête
mars 11, 2014 dans ma vie par Paf
Après deux bides lors de précédentes tentatives, j'ai réussi à intéresser hier le minus aux mystérieuses cités d'or. C'est chouette parce que ça me fournit une occasion de le revoir. Connaissant ses monomaniaqueries et sa capacité à mélanger les histoires dans les siennes, Zia, Esteban, Tao et les Olmèques ne vont pas tarder à filer un coup de main à Mario pour attaquer le château d'Elsa. Parce que dans sa tête, tous les personnages participent à une formidable épopée, des alliances se nouent et se défont, l'improbabilité n'est pas une variable.
Faut pas s'étonner qu'il retourne sa chambre lors de ces aventures intérieures, ça déborde sur le monde réel, et je retrouve des playmobil qui transportent des legos dans un marais infesté de miam-nimaux représentés par des dinosaures en plastique. Parce que dans sa tête, il remplace n'importe quoi par n'importe quoi. Liberté absolue.
J'aime ranger sa chambre lorsqu'elle est devenue un méga bronx. Regarder ce qu'il a construit avant de l’enfourner dans les bacs (bacs Ikea pétés, mais il s'assoit dessus). Ça me raconte une partie de l'histoire. Si je lui demande de m'aider, il le fait, mais je range quatre-vingt-seize trucs pendant qu'il en range quatre. Je le vois faire, il met deux trucs dans un bac, attrape le troisième, le regarde, et paf, il repart dans sa tête avec, le bac n'existe plus, même la chambre, j'ai des doutes.
Pourtant, il remarque le moindre changement, le moindre truc déplacé, même celui qu'il ne touche jamais. Le préado était comme ça aussi.
Mon préado qui est amoureux.
Je suis tellement content pour lui. C'est tellement magique les premiers émois. Ça sent le printemps. J’envie ces milliers de premières fois qui l'attendent.