Quand j’ai vu fleurir sur la blogo des articles bilan 2013, je me suis dit que moi aussi je pourrais y aller de mon petit bilan de l’année écoulée. Un bilan marrant, hein, pas comme ceux de ma vie d’avant dans lesquels je devais m’échiner à expliquer les évolutions de chiffre d’affaires par secteur, détailler pourquoi les ventes d’antivirus étaient en régression et des tas de trucs chiants du même genre.

Mais finalement, je ne vais pas vous saouler avec à quel point mon année a été cool, mes enfants chouettes, à quel point ça me plaît de ne pas travailler et de passer un maximum de temps avec ma famille, comment ça me plaît de vous raconter des trucs depuis le mois de mars, de les illustrer avec mes photos, et donc de passer beaucoup de temps sur mon ordi, ce qui a toujours été mon passe-temps préféré. Ce serait un peu indécent. Te raconter mes belles vacances à Londres, Barcelone, au Pays Basque, au Vietnam ou dans les Vosges, je ne vois pas l’intérêt.

Je ne vais pas vous remercier d’être de plus en plus nombreux à suivre mes conneries élucubrations, à les commenter, à interagir quoi. Je ne vais pas non plus vous dire toutes les chouettes rencontres qui n’auraient jamais eu lieu si je n’avais pas commencé ce blog.

Bon, parce que je suis respectueux des traditions (mon cul !), il me reste à prendre des résolutions. Mais comme chaque année, rien ne me vient. Si, une. Je vais m’engager ici à essayer de faire mon possible pour être distrayant, même si des vicissitudes économiques m’imposaient de tenter de gagner un peu d’argent avec ce blog. Je n’en suis pas tout à fait là, mais on ne sait jamais.

Pis je ne vous souhaite pas une bonne année, j’aime pas les vœux collectifs. Les gens qui envoient le même SMS à tous leurs contacts me font halluciner. Je me demande ce qu’en pense leur garagiste ou leur banquier. Je nous souhaite une année sans haine, sans abruti de footballeur, sans quenelle, sans croiser tous ces cons qui s’échinent à attiser la haine ou pour que d’autres n’aient pas les mêmes droits qu’eux.

PS : Ça déchire, les Vosges !