Hier, j’ai vu la vie rêvée de Walter Mitty. Et ce film m’a beaucoup plu, n’en déplaise une fois de plus à Télérama qui l’a trouvé trop littéral et trop naïf. En sortant de la salle, je n’avais pas lu leur critique, mais j’étais sûr qu’ils l’avaient saqué.

Pour ma part, identification évidente au personnage puisque moi aussi je décroche parfois de la réalité pour imaginer des trucs pas tout à fait aussi barrés que lui, mais quand même pas mal merci.

En plus de m’avoir transporté dans des endroits que je rêve aussi de voir, ce film est une invitation à vivre ses rêves. C’est pas original ni nouveau, mais j’ai l’impression que nombre de mes contemporains ignorent ce message.

Je pourrais être le père de Walter Mitty. Je ne serai jamais celui qui empêche ses enfants de se couper les cheveux comme ils veulent. Parce qu’au fond, qu’est-ce que ça peut bien foutre ?
Nous rêvons tous d’une belle vie pour nos enfants, mais cela ne passe pas forcément par la richesse matérielle, donc des études de ouf. Les miens, j’ai plutôt envie de leur donner le goût du voyage, de la rencontre, de l’écoute de l’autre, de multiplier les expériences, celui d’apprécier les petites choses.

Plus tu vois d’endroits, mieux à même tu es de choisir celui qui te convient le mieux.

Plus tu rencontres de gens, plus tu as de chances de trouver la personne qui te correspond le mieux.

Comme pour tout, la diversité est la richesse.

PS : la photo n’a rien à voir. Prise à Hanoï.