par Paf

À moi la récompense !

septembre 13, 2013 dans ma vie par Paf

goldenblog advertising À moi la récompense !

Mes chers amis,

Je suis de bonne humeur. Pourquoi ? Parce que j’ai écouté çà. Et j’ai une bonne nouvelle pour moi à t’annoncer : je vais participer aux GOLDEN BLOG AWARDS 2013 ! Excuse-moi de crier. Amazing, non ? Bon, je vais mettre un beau logo sur ma page d’accueil (un deuxième, parce que j’en ai déjà un très beau au-dessus du Curly de pendaison de crémaillère), mais surtout, tu connais le principe ? C’est simple, tu peux (et vas devoir) voter pour moi une fois par jour (tu comprends mieux pourquoi j’ai commencé par « mes chers amis » ?) Du coup, je vais te harceler tous les jours pour que tu revotes pour moi ! Ben oui, sinon j’ai aucune chance ! Et si j’ai pas de chances de gagner, ça sert à rien de m’inscrire !

Une chance de gagner quoi ? Très bonne question. Euhhh, ben ils disent pas, sur le site. Attends, je cherche. Ça alors ! On dirait que la seule chose à gagner, c’est de monter sur un podium entouré par tous ceux qui ne montent pas dessus pour recevoir des prix remis par des sponsors. Mais c’est naze ! Je vous rappelle que ceux qui organisent ce type d’événement n’ont qu’un objectif : réaliser une marge bénéficiaire entre les dépenses d’organisation dudit événement et ce qu’ils auront pris aux sponsors.

Moi, ce qui me plaît dans le blogging, c’est justement qu’il n’y a pas de compétition, qu’on peut échanger librement ses petits plaisirs, ses rigolades, ses humeurs.Pis si je vous emmerdais tous les jours à quémander des clics, ça vous saoulerait, non ? Pfff, ben maintenant, j’ai plus envie. Merde, j’avais tout prévu, les logos, le baratin, les blagues quotidiennes pour entretenir le régime. Bon, j’espère que t’es pas trop déçu ? Mais je suis pas inquiet, j’ai plein de camarades qui vont y participer. Alors on pourra tous aller cliquer chaque jour. Et ça, c’est youpi.

Mais finalement pour ma part :

goldenblogaward jamais grand À moi la récompense !

Sinon, j’ai justifié cet article, comme ça, pour voir. Un test, en quelque sorte.

Si tu veux, tu peux répondre à la question suivante en entourant la réponse qui te correspond.

Trouves-tu que cet article est :

1. Plus joli que les autres du fait de la justification.

2. Aussi joli que tous les autres.

3. Moins joli du fait de cette foutue justification.

4. Je m’en bats le steak, de tes questions à la con.

par Paf

Recette de la bonne poilade matinale

septembre 12, 2013 dans ma vie par Paf

Elmo Recette de la bonne poilade matinale

Prenez un enfant, quatre ans et demi. Faites-le se réveiller cinq minutes avant la sonnerie du réveil, le moment parfait, où tu te dis qu’il ne t’a pas privé d’un sommeil réparateur et que tu vas profiter de ces quelques minutes de blottissage collectif. Ce matin, il nous a gâté :
minus : – Hé maman, tu veux que je te raconte quelque chose qui va te faire plaisir ?
MQB :   – Oui.
Minus : – Et ben Naël, il a sauté sur sa chaise à l’école, et tout le monde rigolait !
MQB :   – Ha bon ! Mais ta maitresse ne lui a rien dit ?
Minus : – Non, elle était pas là. Il sautait sur sa chaise, plein de fois, et tout le monde rigolait !
MQB :   – Mais il n’y avait pas d’adulte dans la classe ?
Minus : – Si, la dame qui venait nous lire un conte, pour les activités.
MQB :   – Ha. Et elle rigolait aussi ?
Minus : – Non, elle rigolait pas, elle.
MQB :   – Et elle lui a demandé d’arrêter ?
Minus : – Oui, mais il ressautait de sa chaise, de temps en temps, et tout le monde rigolait !

C’est donc le début des activités périscolaires. Naël a l’air d’apprécier !

par Paf

Deuxième et dernière partie avec une chiée de liens dedans

septembre 12, 2013 dans ma vie par Paf

tumblr msci8pGb3h1s733tao1 1280 Deuxième et dernière partie avec une chiée de liens dedans

La semaine dernière, j’ai commencé à te raconter mon parcours musical. Voici la suite.

Le lycée. J’en étais là à la fin du premier épisode. J’habitais à Dijon à l’époque. Et là c’est compliqué parce que j’en ai découvert des tonnes. Faire une liste serait chiant. J’ai craché mon venin avec Téléphone, j’ai sauté dans des boums sur les Rita Mitsouko.  J’en ai bouffé des piles, dans mon walkman. U2 pendant trois mois puis la monumentale claque des Cure. Je ne savais plus où donner de l’oreille, entre la scène rock française, tous les groupes qui tournaient comme OTH, la Souris Déglinguée, Ludwig von 88 (poke ldmj) et des centaines d’obscurs. Les Bérurier Noir m’ont donné une conscience sociale, ouvert à la diversité, fait découvrir la précarité, la réalité carcérale. Ils ont fait de moi un ennemi de l’intolérance, un insoumis. Bowie cartonnait. Mais j’écoutais aussi Louis Chedid, Tom Novembre, Buzy. Puis j’ai découvert un autre univers, Cocteau Twins, Dead Can Dance, les Residents, Christian Death, Kraftwerk, Laurie Anderson, Siouxie, Ptôse, Norma Loy,  les Clash, les Sex Pistols, Marquis de Sade, Joy Division… ça ne peut pas être exhaustif. J’ai vu l’electro arriver (Kraftwerk avait ouvert la voie), de Pump Up the volume, la House, le rap de L.L Cool J. Pis j’allais oublier Pink Floyd, Police, Klaus Nomi, PIL… je pourrais passer des heures à en rajouter.

J’en ai croisé des gens qui te prennent pour de la merde si tu écoutes tel ou tel truc. La musique m’a appris à m’affirmer, à revendiquer le droit d’écouter de l’hyper pointu et de la grosse variétoche, du punk et Nicole Croisille, les Residents et Plastic Bertrand ou Elmer Food Beat, mais avec des limites : pas le Rondo Veneziano, faut pas déconner quand même.

La musique peut être sophistiquée ou extrêmement simple, mélodieuse ou dissonante, rythmée ou lancinante, chantée ou pas, porteuse de sens ou débile, et être belle, te transporter. Je plains les gens qui ne ressentent pas ça, comme je plaindrais quelqu’un dépourvu de sexualité d’odorat.

Ensuite, Noir Désir, la Mano Negra, IAM, Suprème NTM, Talk Talk, Springsteen, Art of Noise, Depeche Mode…
Un beau jour de 1986, sur Canal+, je suis tombé sur Purple Rain dont j’ai maté les quatre diffusions VF et les deux VO. J’ai bloqué sur le nain de Minneapolis.
De l’armée, je ne garde que très peu de souvenirs, mais un Alexis m’a contaminé avec Metallica et un autre mec m’a fait connaître l’album Degüello de ZZ Top.

Puis j’ai commencé à bosser à la fnac, je me suis fait des potes disquaires, des vrais, avec des murs de vinyles chez eux, puis des murs de CD. Et là j’ai trouvé un autre son qui me plaisait : le métal au sens large, le néo-métal, le skate core, Korn, Tool, NOFX, Millencolin, Coal Chamber, No Use for a name, Gruntruck… impossible de tous les lister.
Aujourd’hui, je ne renie rien, de la techno japonaise à la folk dépouillée. J’espère t’avoir fait découvrir deux ou trois trucs.

Ceci est mon dernier post sur Tumblr. Mon prochain article sera publié sur mon nouveau blog ! J’y ai passé du temps, mais je vais pouvoir emménager dans ma nouvelle virtual maison. Et MQB va me retrouver, parce que je ne fais un peu que ça depuis la rentrée.

par Paf

Des enfants terribles, un restau terrible et un film, heu, pas terrible.

septembre 7, 2013 dans ma vie par Paf

zekitchen Des enfants terribles, un restau terrible et un film, heu, pas terrible.

Je n’ai pas été très loquace ces derniers jours, car je m’échine à transférer mon blog pour pouvoir en faire exactement ce que j’en veux. Avoir son nom de domaine à soi, c’est un peu comme avoir une adresse à soi quand on a toujours vécu chez ses parents ou ailleurs, une sorte de victoire personnelle, grande source de satisfaction. Aussi je suis très impatient de pouvoir vous accueillir dans ma nouvelle maison. Le seul hic, c’est qu’il manque pour le moment des trucs comme des murs et l’eau courante. Mais j’avance. J’ai hâte d’écrire le message qui dira “ceci est le dernier post sur tumblr”.

Hier soir, MQB m’a emmené dans un restau terrible pour mon anniversaire, et ce fut… divin. Ceci explique l’illustration de cet article. C’est le genre de cadeau que nous aimons nous faire : quelque chose qui n’est pas une chose, qui se partage, qui nous fait un souvenir de plus. Comme c’est un restaurant couteux et toujours rempli, je ne vais pas lui faire de la pub.

Avant ça, nous sommes allé voir un film qui nous a terriblement déçu : Grand central, avec Tahar Rahim, que j’adore depuis sa prestation phénoménale dans Un prophète de Jacques Audiard. Si tu n’as pas vu de films de Jacques Audiard, tu peux te précipiter, ils sont tous excellents (je n’ai pas encore vu De rouille et d’os). Pour revenir à Grand central, ce film ne m’a pas plu, malgré le jeu parfait de Tahar Rahim et de beaucoup d’autres, malgré une description intéressante de ceux qui se tuent à nettoyer nos centrales nucléaires, et malgré une distribution de “gueules” de haut niveau (spéciale dédicace à Denis Ménochet, le français du début d’Inglorious Basterds, et à Camille Lellouche, lumineuse). La réalisatrice s’est embourbée dans une histoire d’amour adultère bidon et chiante et qui n’apporte rien à l’histoire et j’ai du mal avec Léa Seydoux, et l’esthétique du film m’a paru factice du début à la fin (clichés de prolétariat tendance manouche vu du 16ème selon MQB). Notre grosse envie du moment, c’est le prochain film de Desplechin : Jimmy P. (Psychothérapie d’un Indien des Plaines). Là, j’ai confiance.
Et pendant ce temps là, le minus a fait une déclaration d’amour à sa baby-sitter. Entre la poire et le fromage. Toujours quand on s’y attend le moins. “Je voudrais que tu sois ma baby-sitter pour toujours, jusqu’à ce que je sois grand, grand comme toi. Je voudrais que ce soit toujours toi ma baby-sitter, personne d’autre.” Too cute.
Je n’ai pas parlé de Préado depuis un moment. Il va très bien, sa rentrée en 5ème s’est bien passée (à part la liste de courses de la prof de math). Il a assisté à son premier cours de boxe et il est ravi, ça m’a fait plaisir de le voir aussi heureux. Je les aime mes garçons.

par Paf

La prof de math m’a tuer

septembre 5, 2013 dans ma vie par Paf

Voilà, au départ, je pensais qu’aujourd’hui, j’allais commencer à transférer mon blog sur un truc plus souple que Tumblr. Tranquille derrière mon écran, avec de la bonne musique. Et puis préado, à la fin du dîner, me lâche, comme ça, qu’il lui faut pour vendredi les trucs que demande sa prof de math. Alors gentiment, je lui dis “vas-y, dicte-moi ce qu’il te faut”. Et voilà :

shopping La prof de math ma tuer

Mais ça va ? ta prof de math ? Tu lui diras demain qu’elle a oublié de préciser si elle a une préférence de couleur pour les intercalaires. Poke Batmax.
Mon problème, c’est que dans un rayonnage lambda (tu peux l’appeler n’importe comment d’autre, ça marche aussi, ok, va pour Joséphine), je suis comme un myope chez un opticien.

C’est dû à une particularité masculine, un atavisme, qui veut que l’homme, depuis la nuit des temps, est le chasseur, ses yeux sont habitués à déceler le mouvement (habileté si cruciale pour dézinguer son prochain dans Call of Duty Black Ops 2). En revanche, face à une accumulation de produits, il est en déroute pour trouver celui qu’il recherche. La femme, elle, pratique la cueillette depuis la même nuit des temps, son regard est conçu pour repérer les détails, capacité mise en valeur par des activités telles que le tricot, la tapisserie, faire les courses, recoudre de petits trous, épouiller sa progéniture et même jouer à Candy Trash sur son smartphone. L’homme, lui, dispensé de ces tâches dans lesquelles il n’excelle pas, pourra s’adonner au chargement du mammouth Tdi pour les vacances, à la conduite dudit mammouth pendant lesdites vacances, et enfin au lavage et à l’entretien du mammouth le reste de l’année. S’il lui reste un peu de temps, il peut occasionnellement “aider” sa compagne dans de menues besognes, comme garder les enfants pendant que madame va chez l’esthéticienne. Poke Papacube.

Tout ça pour dire que ça va être laborieux. Surtout pour trouver tout ça en bio ou un tant soit peu éthique.