Une fois n’est pas coutume, j’ai décidé de tester un produit. Sans sponsor, hein. Ayant des connaissances assez sommaires dans de nombreux domaines, j’ai décidé de m’attaquer à quelque chose de simple pour me faire la main à cet exercice: un cheeseburger. Un cheeseburger de supermarché. J’ai pris ça en me disant que je n’en avais jamais mangé de ma vie. Le midi, quand je suis seul à la maison, j’ai souvent la flemme de me préparer quelque chose.
J’ai donc testé le cheeseburger minute de marque U.

Je ne sais pas non plus ce qui m’est passé par la tête. Une envie de bon burger, pas le courage d’aller très loin, la photo appétissante sur l’emballage… voilà, quoi.

Pour la préparation, c’est extrêmement simple. Tu mets la boîte telle quelle dans le micro-onde et tu cuis une minute à 900 watts. Mon four ne proposant pas cette puissance, j’ai opté pour une minute dix à 850 watts. T’as vu, je ne me démonte pas face à l’adversité ! Pendant le début de l’opération, j’entendais de petits bruits à l’intérieur du four.

Quand soudain, à 23 secondes de la fin (d’où la photo), il y eut un gros plop, puis plus aucun bruit. J’en ai conclu que le burger venait d’imploser dans sa boîte. Contre toute attente, non, il n’avait pas implosé, et avait une tête de burger normal, si ce n’est le fromage fondu qui en dépassait, ressemblant plus à de la vache qui rit qu’à un quelconque cheddar.

Il était temps pour moi de passer à la dégustation consommation. Malgré cet aspect relativement normal, la première bouchée a suffi à me faire une idée de cette chose insipide et molle : pain spongieux, viande (est-ce bien de la viande ?) compacte et uniformément cuite, fromage sans goût, mais avec une texture gluante assez désagréable, cornichons mous. Ma déception était immense.

Sur une échelle d’un à dix, ou dix serait un hamburger du Corner Bistro à New York, ben ce burger-là est le un absolu, celui qui fait espérer que le zéro n’existe pas.
Voici donc la graduation qui pourra vous servir de référence à l’avenir pour noter un cheeseburger :

La conclusion de ce test est sans appel. Je pense que cette chose est achetée uniquement par des gens qui n’en ont jamais mangé, parce qu’il faudrait être givré pour réitérer l’expérience. Cet aliment est au cheeseburger ce que le Rondo Veneziano est à la musique classique : un ersatz, une contrefaçon, à oublier vite (en se lavant les dents si possible).

Le lien indispensable : MyBurger.fr. Voici le Wikipédia du hamburger, retrouvez dans son forum des échanges de passionnés, des astuces pour  faire vos propres burgers et bien davantage. Je suis sûr que si j’y étais allé avant, j’aurais su que j’avais une mauvaise idée.

Ne manquez pas mon prochain test ! Après ce qui fait mal au palais, je testerai pour vous ce qui fait doux aux fesses. hmmmmm…