Quand j’attrapais le panier vapeur de mon babycook avec les doigts

mai 28, 2013 dans ma vie

Allez, aujourd’hui, je vais parler petit électroménager. Il y a peu, je suis tombé sur une vieille vidéo de démonstration du PAF le plus vieux barbu célèbre de la blogosphère, j’ai nommé Till the cat. Cette vidéo était consacrée à la présentation du babycook de Béaba. Et cet appareil, je le connais bien, car nous en avons un depuis le début de la diversification alimentaire du minus, quatre ans donc. Cette vidéo m’a permis de découvrir que je me cramais inutilement le bout des doigts pour attraper le panier vapeur alors que l’accessoire fourni, que je pensais bêtement juste utile à racler le fond du récipient, permet d’attraper ledit panier en toute tranquillité. Merci donc, Till pour cette vidéo. Je penserai à toi à chaque fois que j’utiliserai cet appareil sans me brûler dorénavant.

Pour revenir à cet ustensile (tu notes mes efforts pour éviter les répétitions), et fort de mon expérience de quatre ans d’icelui, je m’en vas te dresser un bilan exhaustif des points forts et faibles de la bête. Ça rendra peut-être service à quelqu’un qui hésite à l’acheter.

Côté cuisson vapeur, c’est parfait : tu mets de l’eau jusqu’au trait dans le bocal, tu verses dans la chaudière qui s’est ouverte et fermée des centaines de fois sans barguigner et t’as plus qu’à tourner le bouton vers la gauche. Quand ça s’éteint, c’est cuit. Vu que le bidule est assez petit, tu peux ne pas hésiter à le remplir à ras bord, ça cuit tout aussi bien.

Côté mixeur, ça fait bien le boulot aussi. Simplement, c’est vers la droite qu’il faut tourner le bouton. Comme t’es pas abruti, t’as compris qu’il fallait retirer le panier vapeur.

Les seuls bémols à mon avis portent sur le nettoyage et l’entretien.
D’abord, comme l’a dit Till, faut éviter les éponges gratteuses, le plastique raye facilement. Le panier vapeur se teinte avec l’âge, mais ça je m’en fous un peu. Ce qui est plus relou, c’est que quand tu mets le bol à tremper en le remplissant à ras bord d’eau, et ben l’eau s’écoule (en emportant avec elle des restes d’aliments) dans une partie de la poignée absolument inatteignable. Et ça, pour les psychorigides du nettoyage dans mon genre, c’est pas possible. Solution n°1 : expliquer le problème à MQB pour qu’elle modifie ses habitudes de remplissage à ras bord du biniou. Résultat : comme pour l’inondation du tour de l’évier, autant uriner dans un instrument à vent. Solution n° 2 : démonter le merdier qui clairement a été conçu pour qu’on ne le fasse pas. Comme je suis le beau-frère par alliance du cousin de la mercière de Bob le bricoleur, j’y suis parvenu et l’ai fait quatre ou cinq fois dans la vie de l’appareil. Mais ce n’est vraiment pas de la rigolade.

Le fil peut s’encastrer proprement sous la machine pour ne laisser dépasser que ce qu’il faut pour atteindre la prise. Le PQJS aime (Psychorigide Que Je Suis). Comme dirait Lignac avec l’akssagne de Rodez, c’est malingue ! Je signale enfin que la lame se démonte très facilement, qu’il est tout à fait possible de l’aiguiser avec un ciseau normal au bout de quelques années de bons et loyaux services (à moins que tu laisses les os avec la viande). Et que MQB a réussi à plusieurs reprises à mettre la vis de fixation à l’envers, ce qui ne m’était pas venu à l’idée. Mais c’est une littéraire, faut pas l’emmerder avec la trigonométrie ou les vis de mixeur.

Malgré ces défauts légers, cet appareil accompagnera votre enfant jusqu’à ce qu’il mange des choses solides. Comme le nôtre de minus fait de la résistance à ce sujet, nous en avons acheté un deuxième. Pas de minus, de babycook. C’est dire le bien que nous pensons de cet appareil.

Tu connais le petit frenchy en vogue (ici avec Susanne Sundfør) ? Et ce vieux groupe de Béziers ?